Stemme page 4 - Le fuselage
Après avoir tracé les couples et le plan de forme longitudinal, je réalise le master dans des planches collées en médium de 20mm d’épaisseur.
La scie à chantourner, la plane, le rabot et les limes sont très sollicités. Une fois la mise en forme réalisée, j’extrais le bloc qui servira à mouler la verrière.
Après ponçage et apprêt, une peinture laquée blanc polyuréthane assure la finition.
Le master ainsi obtenu fait 2000mm de long, pour un maître couple de 280mm de large et 230mm de haut. Il est très lourd.
André LAMBERT, notre président « préféré » du club de TEILLE, dont la qualité du travail des composites n’est plus à démontrer, m’ayant gentiment proposé de mouler le fuselage, prend le relais.
Au lieu de réaliser directement le fuselage sur le master comme je l’avais envisagé, André réalise un moule à l’aide du master, puis deux fuselages en fibre de verre et résine polyester.
Le premier fuselage dit d’atelier, est très fin. Il servira uniquement à « maquetter » les ouvertures comme le nez, la verrière, les trappes de train. Il servira également à réaliser les différents tracés, aménagements intérieurs, interface d’emplanture, articulation de direction,etc…
Le deuxième fuselage plus robuste, est destiné à voler uniquement en planeur pur, pour vérifier que le « dessin vole ».
En effet, sur le conseil d’André, et profitant de son expérience de maquettiste planeur, il est toujours très réconfortant de travailler de longues heures sur un planeur, ou un avion, lorsque l’on sait que celui-ci a déjà fait ses preuves en vol.
Ce deuxième fuselage, sort du moule avec une masse de 1650 gr.
Ce fuselage reçoit les nervures d’emplanture en contreplaqué marine ainsi que les quatre douilles alu des pions de cisaillement des ailes.
Afin d’éviter l’écrasement latéral du fuselage,les douilles sont reliées transversalement, deux à deux, par un tube en titane de 12,7mm de
diamètre extérieur et de 0,7mm de toile.
Chaque nervures d’emplanture reçoit également, deux prises électriques fixes, pour l’alimentation des servos d’ailes.
La clef d’aile étant flottante, aucun aménagement n’est à réaliser dans le fuselage, si ce n’est les deux trous latéraux d’un diamètre supérieur à la clef, afin de la laisser traverser librement sans toucher le fuselage.
Dans la version planeur pur, le train d’atterrissage est uniquement constitué d’une mono roue fixe de 80mm de diamètre. Afin d’éviter l’écrasement vertical du fuselage, Les paliers de roue sont reliés aux douilles d’ailes par des tubes identiques aux tubes transversaux.
La dérive reçoit en son sommet, l’écrou de fixation et les deux trous des pions de centrage du plan horizontal, ainsi qu’une petite prise électrique fixe, destinée à alimenter le servo de profondeur situer à l’intérieur du plan horizontal.
A l’arrière de la dérive, trois petits paliers alu, répartis sur la hauteur de celle-ci, serviront d’articulation du gouvernail. Ces paliers sont montés sur la pièce de fermeture de la dérive. Dans le bas de la dérive, se trouve le servo démontable de direction. Toujours dans le bas de la dérive, se trouve la roulette arrière de 40mm de diamètre.
A l’avant du fuselage, le nez pas encore coupé reçoit un crochet de remorquage mue par un servo provisoire.
Dans ce nez, sera placé 980 gr de plomb pour l’équilibrage. Pour faire voler quelque chose de propre, le fuselage reçoit une couche d’apprêt voiture suivie d’une couche de peinture laquée blanc polyuréthane.
La masse globale du fuselage entièrement équipé est de 3280 gr.
