Stemme page 12 - Le train d'atterrissage
Il s’agit d’un train bicycle, qui permet une complète autonomie lors du décollage.
L’hélice n’étant pas à l’échelle, le train d’atterrissage est 20mm plus long que la normale, afin de conserver une garde au sol raisonnable de l’hélice, au moment de décollage.
La largeur du fuselage étant à l’échelle, c’est « au chausse-pied » qu’il faut rentrer le train. De ce fait, les points de fixation et d’articulation vont devoir être déplacés par rapport au train réel.
Trois maquettes en bois, du train, ont été nécessaires pour définir les longueurs de bras de levier et positionner les points de fixation et d’articulation.
Extérieurement, les jambes de train reprennent la même cinématique que le train réel, y compris la suspension.
Les deux jambes de train sont réalisées à l’aide de tubes de 12,7mm à toile fine en titane. Les différentes pièces d’articulations sont également en titane et soudées aux tubes.
Comme chacun sait, l’usinage du titane n’est pas très aisé. Cependant, en utilisant des outils bien affûtés, avec une faible vitesse de coupe, et du jus d’ail comme lubrifiant, on arrive à ses fins. Une légère odeur de cuisine provençale flotte alors dans l’atelier. Comme dit Michèle,mon épouse, « c’est le retour du jus d’ail ».
Un outillage de soudure a été réalisé pour maintenir les pièces entre elles, et assurer une géométrie identique sur les deux jambes. J’ai laissé la réalisation de la soudure titane à un professionnel qui utilisait un matériel très spécifique.
Pour rentrer et sortir le train, trois vérins pneumatiques double effet sont utilisés. Un vérin pour chaque jambe et un vérin plus petit pour manoeuvrer la trappe gauche.
La rentrée du train se fait en trois temps à partir d’un simple interrupteur à l’émetteur :
-Rentrée de la jambe gauche.
-Rentrée de la jambe droite entraînant sa trappe correspondante par une biellette.
-Rentrée de la trappe gauche.
Bien entendu, la sortie du train se fait en sens inverse.
La logique des mouvements du train est assurée par des étrangleurs d’air réglables, montés aux arrivées d’air des vérins, qui retardent plus ou moins le mouvement des vérins.
Les trois vérins sont alimentés par un unique distributeur commandé par un servo.
A l’ouverture du train, les vérins appuient en fin de course sur les contre jambes, assurant ainsi le verrouillage du train.
Les chemises de vérin sont réalisées dans le même tube de titane que les jambes de train. Les extrémités de vérin sont en alliage d’aluminium 7075 fraisées. Les tirants qui les relient sont des rayons de vélo inox.
Une bombe de laque pour cheveux, en aluminium repoussé, fait office de réserve d’air gonflée à 8 bars avant décollage. La mise en pression se fait avec une simple pompe à vélo.
Un petit manomètre embarqué indique la pression du réseau d’air.
11-Essai au sol et batt 12-Le train 13-1er vol motorisé 14- Modif du mulet 15-La maquette partie 1
16- la maquette partie 2 17-la maquette partie 3 18-1er vol maquette 19-Conclusion