Stemme page 14 - Modification du mulet - Acro Modèles 44

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Stemme page 14 - Modification du mulet

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Comme disait un de mes maîtres qui m’ont formé au métier d’ingénieur aéronautique : « La seule matière qui fait gagner du poids sur un avion est la matière grise » Si c’est applicable sur Concorde et Airbus, cela l’est aussi sur nos modèles réduits.

Fort de ce concept, je traque le moindre gramme superflu pour ne garder la matière que là ou elle est nécessaire. Je gagne ainsi 500gr sur la structure, avec un fuselage lourd, en polyester, qui au début du projet, n’était pas prévu pour voler.
Mais le gros gain de poids viendra du remplacement des batteries Cd-Ni par des Lipo. A performances légèrement supérieures, je passe de deux à un kg de batteries de puissance.

Le gain de poids total est donc de 1,5 kg sur une machine de 11,7 kg lors du premier vol motorisé.

Dans la longue série des modifications, Jean-Yves sera souvent sollicité pour adapter en permanence la carte électronique. De nombreux paramètres seront changés, et la nouvelle carte réalisée en CMS, intégrera la sécurité Lipo. Cette carte, à elle seule, est maintenant un
petit bijou. Merci Jean-Yves.

Comme décrit au chapitre de l’hélice, les pales d’origine sont remplacées par des pales plus  fines, et donc plus performantes.

Pour améliorer la stabilité en tangage, je décide de réaliser un autre stabilisateur plus grand. Je sacrifie l’esprit maquette en faveur de l’efficacité. Pardon aux puristes.

Après toutes ces modifications qui vont s’effectuer sur deux ans, je me retrouve avec un avion plus stable en roulis, plus léger, et tirant mieux. Dans ces conditions, le comportement de l’avion n’a plus rien à voir avec son premier vol motorisé. Les décollages et montées au
moteur, deviennent une formalité.

La température élevée sur le terrain d’Eauze durant l’été 2005, et quelques conseils glanés sur le même terrain l’année précédente, m’incitent à équiper le Stemme d’un dispositif embarqué de restitution de paramètres de vol. Je choisis le VAM 300 dont l’émetteur embarqué ne fait que 30gr. Outre les fonctions altimètre et variomètre., Il offre la possibilité de visualiser la tension de réception, et la température mesurée par une petite sonde thermique que je fixe sur la batterie de puissance.

P our des raisons de sécurité, et n’ayant pas d’autres informations, je limite volontairement la température des Lipo à 45° maxi.

Reste le plus dur : perfectionner mon pilotage. Pendant de nombreux vols, André, toujours lui, aura la patience de rester à mes cotés pour me prodiguer ces précieux conseils pendant que jepilote. Encore merci André.

Une fois lâché, je m’entraîne, seul, à perfectionner mes atterrissages vent de travers. C’est un autre André, pilote grandeur de son état, qui va me donner les précieux conseils qui me permettront de réaliser des atterrissages dans l’axe de la piste, en ayant le nez dirigé entre l’axe piste et l’axe vent. Merci l’autre André.

Aujourd’hui, je suis fier de vous annoncer que je suis capable de faire voler le Stemme seul, en toute confiance. Ouf !!!!!

11-Essai au sol et batt   12-Le train   13-1er vol motorisé   14- Modif du mulet     15-La maquette partie 1
16- la maquette  partie 2      17-la maquette partie 3          18-1er vol maquette        19-Conclusion

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